samedi 28 juin 2014

Techniques


Plusieurs techniques d'embouche de moutons ont été expérimentées pendant deux ans a dans les exploitations agricoles villageoises de parakou. L'expérimentation a été réalisée avec des moutons de races Peul-peul et djallonké âges de 9 a 30 mois. En station, l'embouche intensive de courte durée (100 jours), en stabulation libre, de béliers djallonké de 40 kg se solde par des gains de poids vif élevés (75 à 80 g/j). Les indices de consommation sont toutefois lies aux régimes distribues : 14,9 pour l'ensilage d'Andropogon gayanus; 19,6 pour la paille de parcours naturels mélasses; 21,3 pour la coque d'arachide mélasses. Le résultat financier est étroitement lie aux prix offerts sur les marches a l'acquisition et a la vente, et aux rations alimentaires utilisées. Le profit par animal varie entre 2900 et 10700 francs CFA a l'issue d'une période d'embouche de 100 jours. Les bénéfices peuvent être augmentes si l'embouche est de longue durée (150 a 250 jours) sur les jachères spontanées avec une complémentation adéquate. Dans les exploitations villageoises, l'embouche, qui dure 60 jours, assure un gain journalier de poids vif de 48 g et une marge bénéficiaire par animal de 8500 francs CFA (IBISCUS-CIRAD).

Les fourrages


Un fourrage est, en agriculture et élevage, une plante ou un mélange de plantes utilisé pour l'alimentation des animaux. Il s'agit en premier lieu des parties végétatives de la plante (feuilles, tiges, éventuellement racines), à l'exclusion des fruits et des graines et que l'on utilise soit à l'état frais, soit conservés, généralement par séchage. Le fourrage est utilisé pour bovins, caprins, ovins, équins, mais également pour porcins, camélidés, canards, oies, lapins, etc.

Les fourrages donnés aux ruminants sont principalement cultivés sous formes de prairies, permanentes ou temporaires. La consommation du fourrage se fait alors directement par pâturage pendant la saison de pousse de l'herbe, pour les animaux de pacage. Les prairies peuvent aussi être fauchées et distribuées en frais, sous forme d'ensilage, ou en sec, aux animaux élevés dans des enclos.
Les différents fourrages et plantes fourragères sont distribués aux animaux seuls ou mélangés. Selon leur composition, il est généralement nécessaire d'ajouter à la ration d'autres produits tels que des concentrés afin de fournir une alimentation équilibrée.
L'ingestibilité d'un fourrage est d'autant plus faible que celui-ci est fibreux, c'est-à-dire riche en cellulose. La paille, sous-produit des cultures de céréales, peut ainsi être utilisée comme fourrage, notamment pour l'alimentation des bovins en période de sécheresse qui réduit les disponibilités en fourrage. Cependant ce produit peu nutritif et peu appétant doit être complémenté en urée (matière azotée) et en mélasse (pour améliorer l'appétence et la digestibilité).

alimentation


     L’Ovin Djallonké vit en famille polygame avec un mâle pour 22 à 25 femelles. Le mâle peut séjourner en permanence dans le groupe. A la naissance, les jeunes bêtes sont bien formées. Elles commencent par se déplacer déjà dès l'heure qui suit leur naissance.  
·         Alimentation :
     Le mouton Djallonké, est un herbivore ruminant vivant exclusivement en Afrique au Sud du Sahara plus précisément dans le Golfe de Guinée.
     Cet herbivore préfère les graminées à grosses tiges succulentes à tout autre fourrage :
§  Pennisetum purpureum (herbe à éléphant ou napier)
§  Panicum maximum (herbe de Guinée)
§  Paspalum vaginatum
§  Leucaena leucocephala (tamarin bâtard)
§  Stylosanthes gracilis (luzerne tropicale ou luzerne de Brésil)
§  Pueraria phaseoloides (Kudzu tropical ou puero)
     En élevage, son alimentation est completée par un mélange de résidus de récolte et de sous-produits agro-industriels comme les tourteaux de coton, le son de blé, le son de maïs, les épluchures et cossettes de manioc, etc. Il apprécie beaucoup les céréales surtout le maïs, les légumineuses à graines.

lundi 9 juin 2014

INTRODUCTION

En Afrique de l'Ouest l'embouche de béliers dans un but lucratif est en passe de devenir une activité
courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et périurbaines. Cela est essentiellement lié
à la demande croissante de viande de bonne qualité concomitante à l'accroissement des populations
des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des périodes de fêtes religieuses
(Tabaski, Noël, etc.).
Plusieurs méthodes d'embouche, particulièrement d'embouche ovine, sont utilisées pour répondre
qualitativement et quantitativement à cette demande. La différenciation entre ces méthodes porte plus
sur les modes d'alimentation et les durées de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est
connu, sont la race Djallonké localisée en zones subhumides et humides et les races du Sahel élevées
dans les zones semi-arides et arides.