Plusieurs techniques
d'embouche de moutons ont été expérimentées pendant deux ans a dans les exploitations agricoles
villageoises de parakou. L'expérimentation a été réalisée
avec des moutons de races Peul-peul et djallonké âges de 9 a 30 mois. En
station, l'embouche intensive de courte durée (100 jours), en stabulation
libre, de béliers djallonké de 40 kg se solde par des gains de poids vif élevés
(75 à 80 g/j). Les indices de consommation sont toutefois lies aux régimes
distribues : 14,9 pour l'ensilage d'Andropogon gayanus; 19,6 pour la paille de
parcours naturels mélasses; 21,3 pour la coque d'arachide mélasses. Le résultat
financier est étroitement lie aux prix offerts sur les marches a l'acquisition
et a la vente, et aux rations alimentaires utilisées. Le profit par animal
varie entre 2900 et 10700 francs CFA a l'issue d'une période d'embouche de 100
jours. Les bénéfices peuvent être augmentes si l'embouche est de longue durée
(150 a 250 jours) sur les jachères spontanées avec une complémentation adéquate.
Dans les exploitations villageoises, l'embouche, qui dure 60 jours, assure un
gain journalier de poids vif de 48 g et une marge bénéficiaire par animal de
8500 francs CFA (IBISCUS-CIRAD).
samedi 28 juin 2014
Les fourrages
Un fourrage est,
en agriculture et élevage, une plante ou
un mélange de plantes utilisé pour l'alimentation des animaux. Il s'agit en
premier lieu des parties végétatives de la plante (feuilles, tiges, éventuellement racines), à l'exclusion des fruits et
des graines et
que l'on utilise soit à l'état frais, soit conservés, généralement par séchage.
Le fourrage est utilisé pour bovins, caprins, ovins, équins, mais également
pour porcins, camélidés, canards, oies, lapins, etc.
Les fourrages donnés aux ruminants sont principalement cultivés sous
formes de prairies, permanentes ou temporaires. La
consommation du fourrage se fait alors directement par pâturage pendant
la saison de pousse de l'herbe, pour les animaux de pacage.
Les prairies peuvent aussi être fauchées et distribuées en frais, sous forme d'ensilage,
ou en sec, aux animaux élevés dans des enclos.
Les différents fourrages et plantes fourragères sont
distribués aux animaux seuls ou mélangés. Selon leur composition, il est généralement
nécessaire d'ajouter à la ration d'autres produits tels que des concentrés afin
de fournir une alimentation équilibrée.
L'ingestibilité d'un fourrage est d'autant plus faible
que celui-ci est fibreux, c'est-à-dire riche en cellulose. La paille,
sous-produit des cultures de céréales, peut ainsi être utilisée comme fourrage, notamment
pour l'alimentation des bovins en période de sécheresse qui
réduit les disponibilités en fourrage. Cependant ce produit peu nutritif et peu
appétant doit être complémenté en urée (matière azotée) et en mélasse (pour
améliorer l'appétence et la digestibilité).
alimentation
L’Ovin Djallonké vit en famille polygame
avec un mâle pour 22 à 25 femelles. Le mâle peut séjourner en permanence dans
le groupe. A la naissance, les jeunes bêtes sont bien formées. Elles commencent
par se déplacer déjà dès l'heure qui suit leur naissance.
·
Alimentation :
Le mouton Djallonké, est un herbivore
ruminant vivant exclusivement en Afrique au Sud du Sahara plus précisément dans
le Golfe de Guinée.
Cet herbivore préfère les graminées à
grosses tiges succulentes à tout autre fourrage :
§ Pennisetum purpureum (herbe à
éléphant ou napier)
§ Panicum maximum (herbe de
Guinée)
§ Paspalum vaginatum
§ Leucaena leucocephala (tamarin bâtard)
§ Stylosanthes gracilis (luzerne tropicale ou luzerne de Brésil)
§ Pueraria phaseoloides (Kudzu tropical ou puero)
En élevage, son alimentation est completée
par un mélange de résidus de récolte et de sous-produits agro-industriels comme
les tourteaux de coton, le son de blé, le son de maïs, les épluchures et
cossettes de manioc, etc. Il apprécie beaucoup les céréales surtout le maïs,
les légumineuses à graines.
lundi 9 juin 2014
INTRODUCTION
En Afrique de l'Ouest l'embouche de béliers dans un but lucratif est en passe de devenir une activité
courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et périurbaines. Cela est essentiellement lié
à la demande croissante de viande de bonne qualité concomitante à l'accroissement des populations
des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des périodes de fêtes religieuses
(Tabaski, Noël, etc.).
Plusieurs méthodes d'embouche, particulièrement d'embouche ovine, sont utilisées pour répondre
qualitativement et quantitativement à cette demande. La différenciation entre ces méthodes porte plus
sur les modes d'alimentation et les durées de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est
connu, sont la race Djallonké localisée en zones subhumides et humides et les races du Sahel élevées
dans les zones semi-arides et arides.
courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et périurbaines. Cela est essentiellement lié
à la demande croissante de viande de bonne qualité concomitante à l'accroissement des populations
des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des périodes de fêtes religieuses
(Tabaski, Noël, etc.).
Plusieurs méthodes d'embouche, particulièrement d'embouche ovine, sont utilisées pour répondre
qualitativement et quantitativement à cette demande. La différenciation entre ces méthodes porte plus
sur les modes d'alimentation et les durées de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est
connu, sont la race Djallonké localisée en zones subhumides et humides et les races du Sahel élevées
dans les zones semi-arides et arides.
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